Psychothérapeute, Psychanalyste, Psychologue
Hypnose à Paris 9
Evelyne Ridnik
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Troubles Anxieux et la Phobie d'Impulsion

27 Déc 2023

Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...

Evelyne Ridnik
Psychothérapeute, Psychanalyste, Psychologue
Hypnose à Paris 9

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L'apport d'un animal dans une famille


Nombreux d’entre nous possède un animal de compagnie (chien, chat ou autres…) et trouve en leur compagnie un soutien émotionnel, affectif et social qui leur apporte beaucoup de réconfort. Comme des études menées par des chercheurs en psychologie le confirment,

Les propriétaires de chiens se sentent mieux psychologiquement, ont davantage confiance en eux, sont plus sociaux.

Sa place dans la famille:

La plupart du temps, l’animal de compagnie fait partie de la famille et prend une place importante dans l’affection de chacun. Il  vit avec eux au quotidien, partage toutes les activités et tous les évènements tristes ou joyeux. Il apporte la stabilité et le bien-être dans le foyer.

Adopter un animal est une responsabilité, aussi il est important que toute la famille réfléchisse avant de l’introduire dans le foyer.  Cette décision familiale ne doit pas correspondre à un souhait immédiat car un animal a de réels besoins et chacun devra en assumer la responsabilité.

Avant de s’engager, il est important de se poser les question suivantes : que représente l’arrivée d’un chien  ou d’un chat pour chaque membre de la famille? Pourront ils l’assumer pendant les vacances ? Tous sont-ils d’accord ? Auront-ils le temps de s’en occuper ? La répartition des rôles ? Toutes ces questions doivent être abordées au préalable pour ne pas être déçus et en accepter les contraintes.

Ce qu’un animal de compagnie apporte aux enfants :
Les enfants aiment les animaux d’une réelle affection.

  • Les tous petits enfants adorent les animaux (réels ou imaginaires comme dans les dessins animés, les peluches, les jeux virtuels). Qu’ils soient chiens, chats ou autres, ils participent a leur développement. Une relation affective est possible, quelque soit la nature de l’animal. Nous les voyons ensemble, courir, échanger (même sous forme de wouah, wouah), ils deviennent de merveilleux compagnons de jeux ou de vrais confidents lorsque les tous petits se sentent malheureux.
  • Ils font également fonction de doudous lorsque les enfants ont besoin d’être consolés ou pendant l’absence des parents. En effet, s’établi entre le chien et l’enfant un lien d’attachement qui donne à l’enfant un sentiment de réassurance, de confort et de sécurité…
  • Les animaux peuvent être très protecteurs avec leurs petits maitres et ne répondent que rarement aux gestes parfois trop violents que les enfants peuvent parfois avoir à leur encontre (tirer les oreilles, la queue…).
  • quant aux plus grands, ils sont souvent à l’origine du désir d’avoir un chien ou autre animal domestique dans la famille. Leur présence les rassure surtout au moment où son environnement change (entrée à l’école, déménagement, arrivée d’un petit frère…). Jusqu’à l’adolescence, ils aiment les retrouver et s’en occuper. Ils les brossent, les promènent. Ils en tirent même une fierté et un sentiment de responsabilité. Ils sont heureux d’en parler avec leurs copains et de leur montrer leur animal de compagnie.
  • les ados : ont tendance à porter leur attention sur d’autres centres d’intérêt comme les copains, les sorties. Leur animal prend alors une place secondaire même s’ils continuent à bien les aimer.

En général, les enfants n’ont pas peur des animaux sauf s’ils ressentent un risque d’agressivité ou de l’appréhension chez leurs parents. Quoiqu’il en soit, si un enfant montre des signes de crainte, mieux vaut ne pas insister.

Pour les personnes seules ou agees:

Avoir un chien donne une bonne raison de se lever le matin et de s’habiller. La présence d’un animal de compagnie leur donne un rôle, les oblige à sortir, à parler, à faire de la marche ou du sport.

Sortir son chien est aussi l’occasion d’aborder d’autres maitres ou maitresses de chiens et de parler avec eux de leurs préoccupations communes en lien avec leur animal.

Ainsi les personnes seules se sentent moins exclues. Avoir un animal de compagnie augmente la capacité verbale, restaure le sentiment d’existence, responsabilise, restaure l’image de soi et leur donne du plaisir.

Grâce à leur animal de compagnie, elles acquièrent un sentiment d’utilité qui les aide à avancer. Elles peuvent échanger de l’affection, ne se sentent pas jugées. Finis les coups de déprime, l’animal de compagnie est un ami fiable et fidèle, capable d’écouter et ressentir les émotions.

Nous constatons beaucoup moins de dépression chez les personnes accompagnées d’un chien, d’un chat ou autres.

Pour les personnes malades:

Avoir un animal aide à être en bonne santé. Moins de dépressions, moins d’hypertension, moins de cholestérol… le  fait qu’un animal contribue à déstresser une personne, à l’obliger à sortir, à rester actifs, à communiquer, à garder le moral et se socialiser aide à être plus heureux et en bonne forme.

Pour les personnes atteintes d’handicapes ou de maladies, leur animal de compagnie les motivent à avancer vers la guérison, les aident à garder le moral. Caresser un chien, entendre ronronner son chat détend et diminue la tension artérielle et le rythme cardiaque.

Aujourd’hui, certains services hospitaliers utilisent la médiation animale.

La psychotherapie par mediation animale– la zootherapie:

Certains thérapeutes utilisent la présence animale en psychothérapie.

La présence d’un chien est une aide précieuse dans certains cas de thérapies (enfants, adultes ou autistes).

  • Par exemple, les enfants ayant vécus des traumatismes (abus, maltraitance), ont parfois perdu confiance dans la relation avec des adultes seuls. La présence d’un animal les rassure (caresser un animal déstresse), stimule et aide à l’avancée thérapeutique. La médiation animale restaure le sentiment d’estime de soi et aide à se restructurer corporellement.
  • Les personnes atteintes d’alzheimer : la présence d’un animal leur permet de rester en contact avec la réalité et d’adoucir leur souffrance.
  • les autistes : repliés en eux-mêmes, le contact avec l’animal les aide à s’ouvrir, à sortir de leur isolement, à rétablir un équilibre affectif et se socialiser. Ils consultent pour l’animal.

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