Psychothérapeute, Psychanalyste, Psychologue
Hypnose à Paris 9
Evelyne Ridnik
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Troubles Anxieux et la Phobie d'Impulsion

27 Déc 2023

Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...

Evelyne Ridnik
Psychothérapeute, Psychanalyste, Psychologue
Hypnose à Paris 9

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Mensonges ou mythomanie ?


Certaines personnes ont besoin de se valoriser au regard de ceux dont elles cherchent l’admiration. A cette fin, elles n’hésitent pas à s’inventer un passé prestigieux, une histoire enviable, un parcours atypique, des diplômes valorisants ou une réussite sociale au delà de la réalité.

Il est bien sûr, difficile d’être totalement transparent ou de trouver le mot qui reflète la réalité car les mots ont un sens propre à chacun et peuvent être interprété différemment mais modifier à ce point la réalité est significatif d’une faille narcissique.

Menteur ou mythomane ? En quoi sont-ils différents?

Le menteur

Les menteurs ont le recul suffisant pour savoir qu’ils mentent.

  • Le mensonge est parfois une façon de se protéger contre une peur, une honte, un rejet.
  • Ce peut-être « un acte réflexe » pour être aimé. Ils tendent à correspondre au mieux à l’attente de leur interlocuteur. Ils se voudraient plus forts, meilleurs.
  • Ce peut-être également une manière de protéger quelqu’un en ne dévoilant pas ses défauts afin de ne pas le décevoir ou le peiner. Par exemple, il est difficile de dire à quelqu’un qu’il est trop gros ou lorsque vous êtes invité à une soirée de dire que le gâteau était raté. Il est plus facile de dire à ses amis que l’on s’est bien amusé en leur compagnie que de leur expliquer que l’on s’est ennuyé.
  • Ce peut-être pour éviter de défendre ses propres idées, par timidité.
  • Certains mentent pour obtenir une vérité.
  • On peut mentir pour faire rire les autres et se rendre intéressant.

 

En fait, pour une raison ou une autre, beaucoup d’entre nous mentent. Cependant si mentir reste ponctuel, les conséquences ne sont souvent pas trop graves.

Le mythomane

Contrairement au menteur, le mythomane ne se rend pas toujours compte qu’il ment ou qu’il déforme une situation. C’est un besoin car il ne fait pas la différence entre la réalité et celle qu’il s’invente.

Il a besoin de s’imaginer une vie pour exister ou survivre.

Contrairement au menteur, ses affabulations ne sont pas vraiment en lien avec les autres, il se ment  à lui-même.

Parfois, il se mêle dans ses mensonges lorsqu’il est confronté à la réalité. Il est alors envahi d’angoisse et se sent obligé de s’éloigner pour ne pas être confronté à une vérité insupportable. Alors, soit il fuit, soit il repart dans de nouvelles affabulations.

Ce besoin est compulsif.

Il n’arrive à trouver un équilibre psychique qu’au travers de mensonges.

La vérité est insupportable car il ne se supporte pas tel qu’il se perçoit.

Il ne s’aime pas et doit s’inventer une personnalité plus héroïque pour survivre.

Il s’invente une autre vie et s’y enferme. Une vie factice, une fausse enveloppe dorée qui le protège des frustrations de son enfance et lui donne l’impression d’une toute puissance.

Par cette vie imaginaire, tout devient possible : il répare l’enfant intérieur, s’invente ce qu’il n’a pas reçu, se donne plus d’amour, plus de brillance.

Ainsi l’histoire réelle d’un ancien étudiant en médecine qui n’ayant jamais terminé ses études se dit médecin, prétend endosser cette profession  et trompe ainsi son entourage et sa famille et son environnement pendant près de 18 ans. Une fois découvert, il ne supporte pas de se montrer dans sa réalité et ne trouve pas d’autre issue que de tuer sa famille et tenter de se suicider.

La mythomanie traduit une immaturité affective et bien sûr un manque de confiance en soi.

A la racine, un choc affectif (deuil, séparation…), un abandon peut déclencher cette pathologie chez certaines personnes fragiles.

Que faire ?

Le mythomane est en souffrance. Il vit des crises d’angoisses qui le conduisent dans les milieux hospitalier. Sa seule demande est de calmer ces angoisses, ce qu’il arrive à obtenir un traitement adapté.

Par contre, il ne souhaite pas entamer un travail psychothérapique. Parfois, il accepte de consulter sur la demande de son entourage mais l’interrompt très vite. Il ne supporte pas d’être confronté à une réalité insupportable.


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