Psychothérapeute, Psychanalyste, Psychologue
Hypnose à Paris 9
Evelyne Ridnik
Evelyne Ridnik

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Troubles Anxieux et la Phobie d'Impulsion

27 Déc 2023

Les troubles anxieux représentent une pathologie psychique qui a un impact significatif sur la vie quotidienne d'une personne. Les troubles anxieux englobent...

Evelyne Ridnik
Psychothérapeute, Psychanalyste, Psychologue
Hypnose à Paris 9

N°ADELI: 75 93 08 976

DU DEBUT DE L‘HYPNOSE JUSQU'A L’HYPNOSE ERICKSONNIENNE


Nous allons aujourd’hui faire un résumé abrégé, de l’histoire de l’hypnose et de son cheminement. 

MESMER

Il est difficile de définir exactement quand on a commencé à prendre l’hypnose en compte, mais la communauté scientifique s’accorde aujourd’hui pour dire que le père de l’hypnose  est Franz Anton Mesmer, médecin viennois, et qu’elle aurait débuté à la fin du 18e siècle. A l’époque, les termes de magnétisme et d’hypnotisme étaient confondus. Le magnétiseur, à l’aide de « passes » ou de gestes de la main, créait des fluides magnétiques capables de provoquer des crises à but thérapeutiques. Ces crises doivent libérer les malades de leurs blocages.

Mesmer réussit, en 1777, à rendre la vue à une jeune musicienne de 18 ans. Hélas, cette belle histoire se terminera mal car le père de la jeune femme demande à Mesmer d’interrompre ses soins afin de conserver la pension d’invalidité de sa fille.

LE MARQUIS DE PUYSEGUR

Le marquis de Puységur, élève de Mesmer, découvre « un état modifié de conscience » appelé « sommeil magnétique ». Il constate alors que le patient possède, en lui, la solution à son problème et que lorsqu’il est dans cet état de « sommeil magnétique », il peut être très lucide. Il provoqua ensuite cet état, chez tous ses patients.

L’idée que l’hypnose peut aider les patients à accéder à un autre état de conscience est reconnu.

Dès le début du 19e siècle, le chirurgien français Jules Cloquet, fit une première intervention sous hypnose mais ce fut James Braid qui approfondit l’anesthésie sous hypnose qu’il nommait « hypnotisme ».

CHARCOT A LA SALPETRIERE

L’hypnose continue de se développer grâce à Jean-Martin Charcot (1825-1893), fondateur de l’école de la Salpêtrière et d’Hippolyte Bernheim (1840-1919), fondateur de l’école de Nancy.

 

Charcot travaillait auprès de malades souffrant de symptômes hystériques, maladie considérée, au début du 19e siècle, comme essentiellement féminine. L’idée populaire était que les hystériques simulaient ses symptômes.

Quelques cas d’hystérie masculine sont étudiés par Charcot (cas d’hystérie traumatique) qui reconnaît que cette maladie ne touche pas que les femmes et qu’elles ne sont pas simulatrices.

Pendant ses leçons, Charcot n’utilisait  pas l’hypnose à des fins thérapeutiques mais pour étudier et expliquer sa capacité de provoquer ou faire disparaître des symptômes hystériques (tels que des paralysies), ce qui lui permettait d’affirmer le caractère scientifique de sa démarche. Il rattache alors l’hystérie aux traumatismes psychiques.

FREUD ET L’HYPNOSE

Freud assistait avec grand intérêt aux cours de Charcot, auprès de qui il poursuivait ses études.

Pendant une période, Freud avait tenté de soigner ses patients par hypnose en faisant remonter à la mémoire des évènements traumatiques oubliés. Craignant des répercutions imprévisibles ou d’éventuels effets érotiques dans la relation thérapeutique, il cessa. Même si Freud n’a pas continué à pratiquer l’hypnose pour créer la psychanalyse, il a toujours continué à s’y intéresser.

Il a écrit un texte en 1891, dans lequel il insiste sur l’importance pour l’hypnothérapeute de croire en sa pratique et son devoir de respecter son patient:

-  « Celui qui aborde l'hypnotisme à moitié incrédule, qui, ce faisant, se trouve peut-être lui-même tout drôle, qui révèle, par sa mimique, sa voix et ses gestes, qu'il n'attend rien de la tentative, n'aura aucune raison de s'étonner de ses insuccès et devrait plutôt laisser cette méthode de traitement à d'autres

qui sont en mesure de la pratiquer… ».

- « On se fera une règle de ne chercher à imposer à aucun malade le traitement hypnotique. »

- « En aucun cas, l'utilisation de l'hypnose n'exclut celle d'une autre thérapeutique éventuelle, diététique, mécanique etc. Dans une série de cas où les manifestations de la maladie sont d'origine purement psychique, l'hypnose satisfait à toutes les exigences que l'on peut avoir à l'égard d'une thérapeutique causale, et en interrogeant et calmant le malade sous hypnose profonde on obtient la plupart du temps le plus brillant des succès ».

L’HYPNOSE ERICKSONNIENNE

L’hypnose éricksonnienne est la plus utilisée dans le monde. Certains la nomment « nouvelle hypnose » et la considèrent comme la plus moderne.

Psychiatre américain né en 1901, Milton Erickson créa une hypnose particulière à laquelle il donnera son nom.

Atteint d’une poliomyélite à l’âge de 17 ans, il était condamné par la médecine. Complètement paralysé par la maladie, il avait perdu de nombreuses fonctions et il ne lui restait que la parole.

Il réussit à s’auto-guérir par l’hypnose et à récupérer toute sa mobilité. Pour cela, il sollicita d’abord ses membres mentalement avant de tenter physiquement de les faire fonctionner. Il arriva ainsi à se mouvoir puis à utiliser des béquilles et progressivement à totalement retrouver l’usage de la marche.

Il fit un double cursus de médecine et de psychologie avant de développer sa propre technique. Il considère que l’inconscient est capable de trouver des solutions à un problème et modifier positivement des comportements nocifs. Ceci, grâce au langage hypnotique qui guide le patient vers un état de conscience modifiée, afin d’appliquer une phase thérapeutique adaptée à la problématique de la personne.

Il est à noter que l’hypnose éricksonnienne tient compte dans ses inductions, d’utiliser comme image de départ un ressenti, une image ou un souvenir positif pour le patient, favorisant ainsi une prise de conscience des ses expériences et une modification de son état de conscience.

Erickson utilisera l’auto-hypnose sur la fin de sa vie pour lutter contre des douleurs chroniques.

CONCLUSION

Aujourd’hui, l’hypnose est reconnue par de nombreux thérapeutes et hypnothérapeutes qui l’utilisent dans leur pratique hospitalière ou libérale. Les patients demande de plus en plus cette thérapie naturelle, complémentaire aux traitements médicaux ou lorsque ces derniers n’ont pas un effet suffisant. En Allemagne, un dentiste sur deux utilise l’hypnose comme anesthésiant, ce qui devient également courant en France.

L’hypnose a de nombreuses applications :

  • douleurs chroniques ou simples
  • addictions (tabac, alcool, alimentation)
  • troubles psychosomatiques
  • stress, anxiété, dépressions….

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