- Le besoin d‘être aimé est relié aux carences affectives de l’enfance et l’insécurité des premiers liens à la mère. Petite, la personne n’a pas été rassurée sur l’amour qui lui était porté du fait d’une mère inaffective, rejetante, dépressive, trop tournée en elle-même… Green décrit ce syndrome de « la mère morte » dans son ouvrage sur le narcissisme.
Il peut arriver également que le père soit trop absent, agressif ou rejetant.
Aussi, lorsque qu’adulte, cette personne devient amoureuse, elle a envers son compagnon, un réflexe d’accrochage, une dépendance affective reliée à sa peur d’être rejetée. En n’écoute plus ses propres besoins et perd sa liberté.
Son reflexe premier est de combler sa faille affective et de se rassurer.
- Le manque d’amour de soi : La personne qui ne s’accepte pas, ne s’aime pas ne peut pas se sentir aimée par les autres. Une personne qui a une image d’elle même négative est prête à tout faire et à tout donner pour être acceptée et aimée. Elle n’est pas dans l’échange et n’a plus de limites.
- Le doute de soi : les personnes qui n’arrivent pas à décider de leurs comportements ou de leur vie, qui n’arrivent pas à faire les choses seules, ont besoin de s’appuyer sur un conjoint capable de les prendre en charge.
- Une rupture mal assumée ou un deuil non fait renforce la peur d’être abandonnée à nouveau et le doute de pouvoir être accepté. La dépendance affective se renforce alors.
- La crainte de souffrir par la perte de l’autre, engage la personne à tout accepter pour ne pas retrouver la faille affective si douloureuse.