Psychothérapeute, Psychanalyste, Psychologue
Hypnose à Paris 9
Evelyne Ridnik
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Troubles Anxieux et la Phobie d'Impulsion

27 Déc 2023

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Evelyne Ridnik
Psychothérapeute, Psychanalyste, Psychologue
Hypnose à Paris 9

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LE BOUC EMISSAIRE ET SON « UTILITE »


Alors que l’actualité nous rappelle l’antisémitisme et  le racisme, il est intéressant de se reposer la question du bouc émissaire.

 

Le bouc émissaire peut se trouver à différents niveaux :

  • dans une classe lorsqu’un elève est discriminé par sa religion, sa couleur ou toute autre différence. Il devient le souffre douleur innocent sur lequel peut s’acharner toute une classe. C’est ce qui est nommé « harcèlement scolaire »
  • dans un refus d’emploi par rapport au nom et à l’origine de la personne
  • une haine, des propos injurieux, une attaque physique envers une personne par rapport à sa religion ou ses origines.

 

Tout d’abord, un retour à la définition donnée dans le Larousse :

  • « Un boucémissaire est une personne, un groupe, une organisation à qui l’on attribue injustement la responsabilité de tous les torts, de toutes les fautes ».
  • Exclure le bouc émissaire peut être un processus de réconciliation collective momentanée. C’est la raison pour laquelle, la haine contre le bouc-émissaire apparaît à des moments particuliers de divisions ou d’insécurité sociale dans une société. Un groupe est susceptible de s’unir, sur une détestation commune de tous les membres du groupe, sur un seul d’autre eux.

COMMENT DEVIENT ON BOUC EMISSAIRE :

Le bouc émissaire n’est pas à l’origine un être faible, mais du fait de l’acharnement collectif, il se trouve affaibli et dans l’incapacité de se rebeller.

Ainsi, René Girard qui a écrit «  le bouc émissaire » édité chez Grasset en 1982,  rappelle l’affaire Dreyfus et l’injustice à laquelle il a été mêlé de force. Ce dernier a dû porter la haine collective, ressentie à l’époque envers le peuple juif. Il a été le « coupable idéal », « la victime expiatoire » de cette haine injustifiée et injuste. Ce serait un processus généré par l’envie, la jalousie. Ainsi la citation de René Girard « l’angoisse et les frustrations collectives trouvent un assouvissement vicaire sur des victimes, qui font aisément l’union contre elles, en vertu de leur appartenance à des minorités mal intégrées ».

LA VICTIME NECESSAIRE

Le bouc émissaire est concomitant d’une crise sociale, d’une période particulière où les rapports humains sont conflictuels. Dans l’histoire, on les a accusé de crimes sexuels ou rituels à l’égard de personnalités faibles, comme les enfants et les femmes.

 Le bouc émissaire est perçu comme une victime idéale pour mettre fin à une crise de la collectivité, pour dévier l’attention des dissensions ou des rivalités.

Et l’on constate qu’à notre époque ou se soulèvent des récriminations et où la paix sociale est en danger, l’espoir d’une unité passe par le bouc émissaire, ennemi commun.

L’histoire a tendance à répéter ses persécutions dans l’espoir de retrouver une unité qui se perd.


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