Ces personnes dans un premier temps, peuvent s’évanouir, être frappées de stupeur ou au contraire être très agitées.
D’autres dans le déni, n’expriment que peu d’émotions et semblent accepter la nouvelle avec détachement. En fait, leur psychisme a « enregistré » la terrible nouvelle de la mort mais du fait de la violence du choc, il en a occulté la douleur. Seul le corps manifeste : tremblements, paleur... L’élaboration de l’événement sera progressive et viendra dans un second temps.
Il est inéluctable de rester toute la vie marquée par la mort d’un proche. Même après le temps du deuil, la vie ne sera plus jamais la même.
Ces personnes devront bien-sûr être aidées par un psychothérapeute pour traverser cette épreuve.
Refuser une aide peut entrainer un enlisement dans la dépression. Pour accéder au deuil, il est inévitable de passer par différentes phases:
- le choc
- le déni : la personne refuse de croire ce qui lui arrive
- la colère : tournée vers soi ou vers les autres
- Faire le deuil suppose de passer par différentes émotions : reproches, remords, ressentiments…
- Ensuite vient la tristesse :
- Puis la résignation
- Et enfin dans le meilleur des cas, l’acceptation avant la phase de reconstruction pour reprendre confiance en soi.