En France, comme dans le monde entier, les effets de la pandémie sur la santé mentale se font ressentir. Chacun est perturbé par les modifications apportées à sa vie : rupture avec la famille, les amis, le monde du travail, plus de sorties, plus de loisirs… Sortir de ses habitudes de vie, perdre ses repères peut générer du stress, de d’anxiété, un repli social, des signes de dépression et même des tentatives de suicide chez les plus fragiles.
Parmi ceux qui ont été atteints par la maladie, vécu l’hospitalisation, parfois la réanimation, certains ressentent dans l’après-coup, des troubles post-traumatiques. En conséquence, ils revivent les peurs existentielles qu’ils ont subi et gardent des troubles du sommeil avec des nuits hantées de cauchemars. D’après une étude chinoise, 76% des malades ont encore des symptômes psychiques six mois après la maladie : fatigue, stress, dépression…
Parmi les personnes qui n’ont pas été malades, surviennent tout de même des perturbations psychologiques : troubles du sommeil, troubles alimentaires, crises d’angoisse, de panique, stress et dépressions. Ils souffrent de l’isolement, ont peur pour leurs proches et pour eux-mêmes.
Le contexte actuel créait un mal-être psychologique et physique dans toutes les tranches de la population. L’annulation des cours, le couvre-feu, le travail à domicile sont insupportables pour certains.