L’adolescence est une période difficile pour un jeune en pleine mutation, qui se sent mal et perdu à la fois dans son corps, dans ses hormones, dans son psychisme et parfois dans sa famille. Souvent initiés par des plus grands, dans des contextes festifs, les addictions telles que l’alcool, le tabac et le cannabis font très tôt leur apparition (13 ou 14 ans). Au début, il s’agit d’un essai puis la consommation devient régulière.
La famille parfois ne voit pas grandir son adolescent ou est mal informée des dangers qui l’entourent. Elle ne saitt pas comment intervenir. Il n’est pas toujours simple de trouver le discours le plus adapté lorsque l’on découvre qu’un ado fume. Faut-il surdramatiser ou au contraire dédramatiser cette situation ?
L’important est que les parents montrent à leur jeune, qu’ils sont d’accord sur la conduite à tenir et qu’ils ont un discours identique. Ils peuvent, ensemble, rassurer leur adolescent en leur rappelant qu’ils désapprouvent et resteront vigilants car leur rôle est d’être là pour l’aider à lutter pour sa santé et son avenir.
Ils doivent s’informer afin de pouvoir expliquer à leur jeune, les méfaits du cannabis, son impact sur les comportements, et l’échec scolaire. Si les parents n’arrivent pas à contenir leurs émotions, se mettent en colère ou affichent leurs angoisses, le risque est que l’adolescent se referme sur lui-même car il ne se sent pas compris ni entendu. Communiquer avec lui reste essentiel pour comprendre les raisons qui l’entrainent à fumer (dépression, sentiment d’insécurité, problèmes familiaux, difficulté scolaires…) et l’aider à être mieux pour construire son avenir.
Si vous ne le sentez pas apte à vous entendre, si vous vous sentez dépassé par la situation, si vous le sentez dépressif et en danger, n’hésitez pas à consulter un psychothérapeute. Un tiers est souvent nécessaire pour recréer le lien avec l’adolescent et aider les parents à trouver la bonne conduite à avoir pour le rassurer et agir positivement. Même si un jeune rejette ses parents, il en a besoin. La confrontation n’est pas positive alors qu’un accompagnement est indispensable.