Souvent, face a un comportement d’opposition ou à une colère ingérable, les parents se sentent démunis. Ils se placent dans un rapport de force avec leur enfant au lieu de tenter de comprendre le sens de leur rébellion et de communiquer avec eux.
La communication indispensable n’est pas toujours simple car les enfants (les plus jeunes) ne savent pas nommer leurs émotions, ce qui fait qu’ils les manifestent. De plus, neurologiquement, les enfants ne sont pas aptes à contrôler leur impulsivité. Ceci ne pourra se faire qu’à partir de cinq ans.
Un enfant peut décharger à la maison, des tensions accumulées au cours de la journée à l’école (fatigue, bruit, disputes…): dans l’espace de sécurité, que représente la famille, il s’autorise à lâcher les tensions retenues.
Face à la réaction souvent trop vive et inappropriée des parents, telle une fessée ou une gifle, l’enfant se sent incompris et surpris par une réponse violente, à laquelle il ne s’attendait pas. Son besoin et sa demande étaient d’être sécurisé. Le prendre dans les bras pour un câlin réparateur, aurait été bien plus bénéfice, qu’une fessée qui amplifie le conflit et les pleurs.
De plus, il est noter que les enfants imitent le mode relationnel de la famille. Les enfants élevés dans le respect, répondront dans le respect, alors que dans le cas contraire, ils peuvent être agressifs et même violents avec les autres enfants. Autant la colère peut être bénéfice lorsque les parents comprennent qu’elle est l’expression d’un trop plein de tensions chez l’enfant ou d’une émotion inexprimable, autant la violence est nuisible et inutile.