Les conséquences sociales et psychologiques diffèrent selon le mode d’environnement. Si l’on vit seul, il est évident que le sentiment d’abandon se renforce en cette période et que l’on observe un repli sur soi, du stress, des dépressions, des troubles du sommeil et des troubles alimentaires, troubles anxieux (crainte de la contamination et angoisse de mort), ainsi que la reviviscence de symptômes post-traumatiques… Les personnes seules souffrent de ne plus voir leurs amis ni leurs familles.
L’augmentation du stress et l’irascibilité de l’humeur provoque une augmentation des violences sur les enfants et dans les couples.
Nous avons besoin de rituels, car ils contribuent au bien-être de notre équilibre psychiques : sorties entre amis ou famille, sport, travail avec les collègues, loisirs. Le manque de liberté et la perte d’une vie ritualisée peut-être très perturbante.
Certaines personnes qui gagnent du temps dans la journée en travaillant à domicile, peuvent en profiter pour faire ce qu’elles n’avaient pas le temps de faire au préalable, tels que lire, cuisiner, peindre, coudre… Il est cependant nécessaire pour arriver à se détendre, de ne pas craindre de perdre son emploi et d’être assuré de pouvoir vivre correctement. Ce n’est pas le cas, dans toutes les professions.
Les médias qui nous informent en boucle de l’état sanitaire et le décompte journalier des décès est également très anxiogène surtout lorsque l’on vit seul.