Le tueur de Nice est décrit par son père comme un personnage violent qui pouvait faire des crises brutales. Mais peut-on parler de maladie mentale ?
Il est dit qu’il s’est entrainé à l’horreur en regardant des scènes de décapitation qui le fascinaient.
Le tueur de Munich qui a tué neuf personnes est au contraire décrit comme dépressif. Un dépressif n’est pas dangereux (sauf parfois pour lui-même), mais il est possible que sa fragilité psychique, son manquant de confiance en lui, un sentiment de dévalorisation, un désoeuvrement l’engagE dans le besoin d’être reconnu et d’exister au regard des autres en accomplir un acte « spectaculaire ».
Les terroristes peuvent-être également des jeunes qui ont très tôt perpétré des actes de délinquance et de transgression sans lien avec la religion mais qui les mènent à une errance existentielle et à une grande fragilité.
Ils peuvent alors, au travers de rencontre avec des initiateurs, d’échanges avec d’autres sur facebook, amstragram ou les réseaux sociaux, arriver étape par étape à trouver le moyen de se radicaliser.
Ils se sentent alors rassurés par un cadre sectaire, par une croyance totalitaire même si cette radicalisation les oblige à faire le deuil de leur personne et de leur liberté.
Ces deuils faits, ils recherchent la mort pour accéder au paradis, au travers d’actes qui marqueront l’histoire. Pour eux, la mort n’est pas un sacrifice mais le summum du bonheur.
Une pathologie qui peut être dangereuse pour la société est la paranoïa. Les personnes atteintes par cette maladie se sentent persécutés par le monde extérieur et même par leurs proches. Ils ont l’impression qu’on le surveille, qu’on lui veut du mal, qu’on lui ment et que l’extérieur veut lui nuire.
Le paranoïaque est dans un délire qu’il ne reconnaît pas et son sentiment de toute puissance peut le pousser à vouloir être au centre du monde.