Naturel dans l’enfance, l’on estime que le complexe d’infériorité devient pathologique dans la vie d’un adulte, s’il n’arrive pas à être dépassé.
Sous l’emprise d’un complexe d’infériorité et d’une mauvaise estime de soi, une personne a une idée irraisonnable ou fausse de sa perception d’elle-même. Elle ne se trouve pas à la « hauteur des autres », trop maigre, trop grosse, trop petite, trop grande, trop inintelligente, trop inculte….
Un petit défaut physique, vrai ou supposé, devient une préoccupation centrale. Basant ses comportements sur ses complexes physiques ou intellectuels, la personne n’ose pas se mettre en avant ou prendre la parole en public. Elle se met à l’écart et pense être rejetée.
De même, elle interprète négativement les jugements ou les regards que l’on peut porter sur elle car elle y projette ses propres appréciations.
Il est difficile pour l’entourage de constater que rien ne sert de tenter de la convaincre qu’elle est différente de ce qu’elle perçoit d’elle-même, car elle n’y croira pas et restera enfermée dans son image négative et douloureuse! Il est évident que c’est une souffrance de se penser inférieure aux autres.
Ce complexe est enfermant car il empêche d’avancer dans la vie :
- soit ces personnes se mettent des défis inatteignables pour se prouver et prouver à leur entourage qu’elles n’en sont pas capables. Le bénéfice secondaire étant de devenir au centre de l’intérêt et de trouver une aide. Une immaturité et un besoin affectif est sous-jacent à ce complexe.
- soit elles n’osent pas prendre de risques, n’entreprennent rien et n’évoluent évidemment pas.