Aux phases de rétention anorexique s’alterne des phases boulimiques chargés de crises si souvent décrites (besoin de manger tout et n’importe quoi, très vite jusqu’à ressentir un mal de ventre et un écoeurement de soi associé à une forte culpabilité). Elles s’obligent parfois à des vomissements volontaires qui cachent la maladie : les boulimiques vomisseuses ne grossissent pas. Il est à noté qu’elles sontsouvent dépressives ce qui explique leurs changements d’humeur. Elles ne se supportent pas et ne supporte pas leur pathologie.
A ces troubles alimentaires s’associent souvent d’autres addictions telles que l’alcool, la drogue, automutilation… Comme dans toute addiction, se retrouve le besoin de remplir un vide intérieur en se gavant sans maîtrise d’un leurre alimentaire.
Aussi bien les boulimiques que les anorexiques ont un problème central : le trouble de l’image du corps. C’est d’ailleurs par le biais corporel que peut s’effectuer le travail psychothérapique auprès de ces patientes.
Dans ces cas de boulimie ou d’anorexie chez la jeune fille ou la jeune femme, il est conseillé de consulter rapidement un psychothérapeute qui soutiendra et accompagnera la patiente avant que la maladie ne s’installe et ne perturbe gravement le développement.
Les troubles alimentaires qui difficiles sont plus difficiles à traiter s’ils ne sont pas pris en charge rapidement.
A différencier :
Il faut différencier la boulimie avec le grignotage qui ne se manifeste pas sous forme de crises mais très en lien avec l’ennui. Le grignotage peut entrainer l’obésité. De même l’hyperphagie est une mauvaise habitude alimentaire qui ne s’apparente pas à la boulimie.
Ces pathologies se retrouvent également chez les personnes âgées lorsqu’elles sont dépressives et chez les hommes (en plus petit nombre que chez les femmes).